Les Vautours
Jean-Claude Labrecque
Cette année, je me suis rapproché de deux personnages qui me sont chers : Claude Gauvreau, le poète québécois, et Louis Pelletier – ce sont les personnages principaux du film LES VAUTOURS.
Tous deux sont nés dans une période où il fallait dire « j’ai pas fait exprès » ou « excusez-moi de vous déranger », la peur étant l’émotion de leur quotidien. Claude et Louis se ressemblent étrangement : ils ont en commun cette même peur, les mêmes joies, les mêmes angoisses, et cette même absence du père.
L’un, le premier, l’exprime très bien en disant qu’il a toujours donné le meilleur de lui-même sans se laisser restreindre a priori par quelque dogmatisme que ce soit : « il faut obéir à un désir intérieur. S’il n’y a pas de désir intérieur, on ne peut faire une oeuvre de portée considérable. Et si le désir intérieur existe et qu’il s’impose, il faut lui obéir sans concession ».
L’autre, le deuxième n’a rien à dire, mais… tout à brailler.
Jean-Claude Labrecque
Fiche artistique & technique
Amulette Garneau
Carmen Tremblay
Gilbert Sicotte
Monique Mercure
Scénario
Robert Gurik, Jacques Jacob
Image
Alain Dostie
Production : LOUISE RANGER