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Glauber Rocha fut l’enfant terrible du cinéma brésilien, le mythe le plus respecté du Cinema Novo et son porte-parole infatigable. Incompris et marginal dans son pays, il ne connut jamais de succès commercial et fut rejeté par certains critiques et intellectuels. Né à Vitoria da Conquista, dans le sertao da Bahia, il étudia le Droit et partit à Salvador pour devenir journaliste. Il réalisa un court-métrage. Son premier long métrage Barra vento, fut primé en Tchécoslovaquie. Le dieu noir et le diable blond, opéra épique baroque conduit par la musique de Villa-Lobos, primé au Festival du Cinéma Libre de Porreta en Italie, lance Glauber Rocha à travers le monde. Terre en transe, lui créa des problèmes avec la censure mais obtint le prix Luis Buñuel au Festival de Cannes. Antonio das Mortes constitue le sommet de la consécration mondiale de Rocha car le sujet créa polémique et lui valut le Prix de la mise en scène à Cannes. Il s’exila en 1970, devenant un metteur en scène tricontinental, tournant des films provocateurs, des sujets qui cherchaient toujours à analyser le colonialisme dans les pays sous-développés. Son dernier film, L’âge de la terre, est une version personnelle et kaléidoscopique du Brésil contemporain et de son évolution.Rocha fut aussi écrivain. Il publia “Révision critique du cinéma brésilien”, un vrai manifeste du Cinema Novo. Il apparut comme acteur dans Vent d’Est de Jean-Luc Godard, et dans O Rei dos Millagres de Joel Bercellos et Gianni Barcelloni. Il est décédé en 1981.

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