Petits arrangements avec les morts

Une plage de Bretagne sous le soleil, une après-midi d’août. Sur la ligne de la marée, un homme de quarante-cinq ans commence la construction d’un château de sable. Des différents endroits de la plage, trois personnes regardent. Il est midi. Le premier s’appelle Jumbo. C’est un petit garçon, caché sous un pédalo. La veille au soir, l’homme qui construit les châteaux et l’enfant se sont parlé. Jumbo s’est engagé à garder le château construit ce jour-là ; mais le château a été détruit. Jumbo s’en sent vaguement coupable. De ça et d’autres choses. D’autres événements récents qu’il rattache à l’incident. Le second est assis sur le banc, du point de vue qui surplombe la plage. C’est un homme de trente ans et c’est aussi le frère cadet de l’homme qui construit le château. Il le regarde, de loin. Il pense à lui, à la rivalité déjà très ancienne qui les oppose. François, c’est l’histoire d’un conflit entre deux frères. La troisième est allongée sur sa serviette de bain, un peu en retrait du château. C’est une femme d’une quarantaine d’années surnommée Zaza, et c’est la sœur des deux hommes. Zaza est en train de perdre pied. C’est l’histoire d’une femme forte qui ne comprend pas ce qui lui arrive et va tout faire pour se sauver. Ou comment on choisit volontairement de se fermer au monde. Le film est la mise en regard de leurs trois histoires.