Lars Ole, 5C

Le film se déroule pendant ces années lointaines de l’école. Le film y est donc vu avec les yeux de la mémoire. Mon intention a été d’évoquer le souvenir de la cour de récréation, des couloirs et des salles de classe et avec cela la sensation des odeurs et des bruits qui sont propres à l’école. Et du contingent multiple d’enfants, je vais tirer l’image éternelle qui se trouve dans toute classe.
Mais à mesure que nous faisons connaissance avec le jeune individu particulier et que nous le découvrons derrière sa façade, je vais révéler l’austérité de l’univers des enfants de 12 ans. Je vais raconter l’incertitude, le sentiment d’infériorité et la lutte continuelle pour se faire accepter. Je vais raconter un monde où l’on vend et l’on achète les amitiés, si l’on gagne quelque chose.
Et enfin, je vais raconter les premières amours quand les filles sont, ou tellement lointaine comme dans un rêve, ou tellement proches que c’en est embarrassant. Voilà ce que je vais raconter et je voudrais présenter chaque enfant de sorte que sa nature et sa situation actuelle s’exprime dans ses yeux, pour un bref instant.
Nils Malmros