Hagyjallogva Vaszka

Deux types survolent le toit de la Banque Centrale de St. Petersbourg : Vaska, voleur-des-villes, et Vanka, voleur-des-champs. A l’aide d’un ouvre-boîte qu’ils trouvent dans le nid d’un griffon, ils font un trou dans le toit et descendent dans la chambre forte, la vident de tout ses trésors, et s’emparent des richesses du peuple. Jamais auparavant, un cambriolage d’une telle ampleur ne s’était produit à St. Petersbourg ! Ceci se passe à l’ère soviétique. Cette histoire folklorique a été racontée par Mariana Koziryeva, qui la tenait de son père, Lev Gordon, écrivain, poète, critique littéraire, qui l’avait entendue alors qu’il était prisonnier dans les camps de travaux forcés lors de la construction du Canal de la Mer blanche. Défiant la logique, elle accumule des images folles et des scènes burlesques les unes à la suite des autres, sur les pas de Gogol et de Zoschenko, dans la meilleure tradition de la littérature russe. S’attaquant à la réalité contrefaite et aux symboles, tout en se défiant des règles qui le situent dans une période donnée, ce film fait rire autant qu’il émeut. L’histoire se passe à l’époque soviétique, mais elle aurait pu se passer n’importe quand…