Der Tod Der Maria Malibran
Le personage historique de Maria Malibran, célèbre prima dona du 19ème siècle qui mourut à 28 ans, en chantant pendant une soirée musicale, ne fut que le point de départ d’un défilé d’images variant sur le même motif à des niveaux très différents, comme un phrase musicale. L’héroïsme théatral, le raffinement le plus esthétique ont pour moi la même valeur que la banalité des rêves d’une petite secrétaire, ou que celle de chansons populaires. C’est l’intésité qui compte, et elle apparait indépendamment de ses causes ou de ses conséquences. Ainsi il n’y a pas de structure épique dans le film. On se trouve emporté dans des fragments d’histoires situées dans un pays imaginaire, où les personages n’ont pas une identité propre, mais interchangeable et se révèlent et s’affirment dans des situations isolées et irréversibles. Le rythme ralenti des séquences donne l’illusion d’une répétition à l’infini, comme l’image d’un objet pris entre deux miroirs opposés. Werner Schroeter.
Cinéaste(s)
Werner Schr?ter
Fiche artistique & technique
Anette Tissier
Candy Darling
Christine Kaufmann
Ingrid Caven
Magdalena Montezuma
Scénario
Werner Schroeter
Prod : Sweites Deutsches Fernsehen c/o Werner Schroeter 8 Munchen 23 Kraepelinstrasse 63