You are here : Home > editions > 1983 > Rien qu’un jeu

Rien qu’un jeu

Quinzaine 1983 | Feature film

J’ai été sensibilisée à l’inceste père-fille par le récit que m’en fit une femme. Son mal de vivre d’adolescente et de femme adulte était une conséquence directe et malheureuse de cette expérience. Son récit eut l’effet de me bouleverser autant que de susciter ma curiosité. J’eus donc l’idée d’en faire un film pour raconter, à ma façon, la douloureuse agonie de l’amour d’une adolescente pour son père.
RIEN QU’UN JEU c’est d’abord un film sur le silence. Silence d’une adolescente prise dans un huis-clos infernal, mais qui tente de rejeter tout ce qui fait d’elle un être d’exception- exception monstrueuse, certes, inavouable, tabou- pour se comporter parmi les autres, avec les autres, comme n’importe quel être à l’aise dans sa peau, et pourtant se sachant marquée, rongée, laminée par son secret.
RIEN QU’UN JEU, c’est enfin un film sur le mépris, le dégoût de soi, et la culpabilité du silence, de la dissimulation, de la honte. Brigitte SAURIOL

Artistic & technical sheet

Search
×

Indiquer votre adresse e-mail pour recevoir la newsletter de la Quinzaine des cinéastes :

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.