L’ultimo Giorno Di Scuola Prima Delle Vacanze Di Natale

Un film sur la résistance au fascisme et au nazisme peut semble être un acte politique, particulièrement aujourd’hui où nous voyons des fantasmes tragiques prendre corps et devenir triste réalité. Mon intention n’était cependant pas de faire un film politique : j’ai plutôt essayé, comme toujours, de réaliser une oeuvre poétique. Mais il est aussi évident que mon film a des résonances politiques et par là, il constitue une action politique positive.
La construction du film peut aussi paraître insolite. La technique que j’ai adoptée m’a semblé apte à mieux exprimer la progression d’une tension qui est communiquée au spectateur par des suggestions essentiellement « viscérales », mais les choses « en soi » donnent déjà cette tension ainsi que l’imminence du drame que l’on sent monter tout au long du film.
Les retours au souvenir et à la mémoire n’ont pas seulement une fonction explicative ; ils tendent à casser le rythme pour donner au film une progression métrique, presque de rime.
Enfin, j’ai voulu structurer le film comme une pyramide renversée dont le sommet serait le point lumineux de la chandelle qui brûle au chevet d’Athos, et la large base inquiétante la fin du film.
Gian Vittorio BALDI